Le 23 janvier dernier, la cour d’appel de Toulouse a confirmé le jugement en première instance du tribunal d’Albi pour incitation à la haine.
Retour sur cette longue bataille judiciaire.
En juin 2023, trois de nos militants ont symboliquement fermé le parc Rochegude à Albi en y apposant des pancartes et de la rubalise. Cette action faisait suite à l’attaque au couteau survenue à Annecy, perpétrée par un migrant syrien contre des enfants. Ce fut alors le début d’une longue affaire judiciaire, marquée par des auditions, une garde à vue, un retentissement médiatique, ainsi qu’un contrôle judiciaire et des procès.
Jugement en première instance
Le premier procès eut lieu en septembre 2023, mais n’a jamais réellement commencé, car les premiers mots du président furent d’annoncer le report à décembre. La justification avancée – l’envoi tardif des conclusions – nous avait semblé bancale. Nous soupçonnons que la véritable raison était de maintenir les trois prévenus sous contrôle judiciaire, déjà effectif depuis trois mois, tout en laissant plus de temps à l’accusation pour préparer ses réponses aux arguments de la défense.
En décembre, à l’issue du procès, le tribunal correctionnel d’Albi a rendu son verdict : nos trois militants ont été condamnés en première instance à trois mois de prison avec sursis, 750 € de frais de justice pour le « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples » (MRAP), verser un euro symbolique aux associations antiracistes, ainsi qu’à suivre un stage de citoyenneté afin de « réapprendre les valeurs de la République ».
Nous avons immédiatement fait appel de cette décision car il nous semblait impensable que nos jeunes militants puissent être condamnés pour avoir exprimé ce que pensent la majorité des Français.
Procès en appel à Toulouse
Le procès en appel ne s’est tenu que le 18 décembre. Après quelques procédures préliminaires, l’audience s’est ouverte sur une longue tirade de l’avocat représentant la LDH, saturée de pathos, comme la gauche en a l’habitude, évoquant le retour des « heures sombres de notre histoire ». L’avocate du MRAP a adopté une approche similaire.
Quant à l’avocat général, il s’est fermement opposé à la relaxe de nos militants, usant d’un ton particulièrement véhément.
En revanche, la plaidoirie de notre avocat, Maître Lambert, fut de grande qualité : fondée sur des arguments juridiques solides, du bon sens, ainsi que sur des précédents ayant abouti à des relaxes dans des affaires similaires.
Malgré cela, le verdict est tombé le 23 janvier dernier : la condamnation pour incitation à la haine est confirmée, et une somme supplémentaire de 300 euros devra être versée aux associations antiracistes.
Nos militants, soutenus depuis le début par l’ASLA (Association de Soutien aux Lanceurs d’Alerte), ont décidé de se pourvoir en cassation.
Le combat continue, nous ne laisserons pas les associations antiracistes et les pouvoirs publics tenter de faire taire notre voix, une voix partagée par une majorité de Français.
Laxisme judiciaire, insécurité, submersion migratoire, islamisme : autant de sujets que nous combattons. Les Français attendent des actes politiques, et non des condamnations contre de jeunes militants patriotes.
Ils pensent nous intimider, nous les défierons jusqu’au bout. Nous ne courberons pas l’échine face aux pressions et à la répression. Si vous refusez cette injustice, rejoignez-nous dans ce combat et apportez votre soutien !
Lien pour nous soutenir dans cette procédure judiciaire : https://asla.fr/faire-un-don-aux-militants-de-patria-albiges/